retrouve au cœur de l’arche narrative développée à partir du 22 juillet, lorsque le concours va prendre une toute autre tournure à l’école Castelmont, grande rivale de l’institut Auguste-Armand
Qu’est-ce que Clotilde est allée faire dans cette galère ?
Elsa Lunghini Au départ, animée d’un esprit guerrier et conquérant, elle pense que tout va bien se passer. L’école Castelmont, c’est un peu le pendant de l’institut Auguste-Armand. Ils sont très forts aussi. Alors, Clotilde a vraiment envie de prouver qu’elle et son équipe sont les meilleurs. Quand on est une fille Armand, on y va, on n’a pas peur !
Les choses vont pourtant tourner au vinaigre, notamment pour le chef Teyssier (Benjamin Baroche), directeur de l’institut…
Il va se retrouver en position de faiblesse, d’où la volonté, pour Clotilde, de garder un œil sur lui, d’être protectrice, mission qu’elle va prendre d’autant plus à cœur qu’elle lui a été confiée par Constance (Sabine Perraud), la femme de Teyssier. Par rapport à leurs personnages, assez souvent en rivalité, c’est positif. Cela apporte une couleur différente dans leur relation, empreinte de plus de tendresse, d’amitié et de complicité. Avec Benjamin, on avait envie de ça aussi.
Elsa Lunguini : “J’ai un personnage séduisant à jouer“
Cinq ans déjà, pour Ici tout commence. Si on vous avait dit… (Elle coupe)
J’aurais répondu « non » ! Quand on m’a appelée, je pensais prendre ça comme une expérience sympa à tenter, pour un an. Finalement, je suis restée. Des amitiés sont nées, et j’ai un personnage séduisant à jouer. Clotilde peut être parfois plus tendre, plus fragile ou… plus dure. C’est un rôle complet, comme celui de Benjamin.
Le tournage se délocalise le temps de cette intrigue. Comment vivez-vous ce changement ?
Je crois que c’est la première fois que l’on tourne durant trois semaines pleines, hors du château de Calvières (situé à Saint-Laurent-d’Aigouze, dans le Gard, ndlr). C’est très appréciable, car on a moins de séquences à mettre en boîte dans la journée. On a plus de temps pour le jeu et pour faire de belles images, dans un décor assez impressionnant. Les lieux sont magnifiques. Les sept premiers jours, on s’est retrouvés à une heure d’Aix-les-Bains, à cuisiner en extérieur, dans une sorte de gouffre. Entourés de montagnes et de sapins, nous avions une sensation d’écrasement. À Saint-Gervais-les-Bains, la déco a fait un super boulot en installant une