Doria demande à Vic de repousser, encore une fois, ses rendez-vous médicaux. Ce n’est pas une ruse, ni une esquive. C’est sa méthode. Une décision qui s’inscrit dans le protocole, dans sa façon de faire. En cours, elle lâche une remarque sèche à l’attention de Coline, sur son poids. Elle lui dit qu’elle doit faire attention, plus encore que les autres. Une phrase qui ne passe pas. Coline en parle à sa cousine et à sa tante. Carla est furieuse. Pour elle, c’est une attaque gratuite, blessante, humiliante. Elle veut que sa mère tire ça au clair, qu’on mette les mots sur ce qui s’est dit. Rose, elle, reste dans la diplomatie. Elle tente de faire la part des choses, mais Carla ne décolère pas. Elle sent que Coline encaisse.

Gaspard, lui, organise une chasse aux œufs. Une fausse légèreté. Le vrai prix ? Un cours particulier avec Teyssier. Mais derrière le clin d’œil, la manœuvre est claire : c’est une réponse à la pétition qui a circulé pour le destituer. Les élèves à l’origine du texte sont contraints de nettoyer l’intégralité du parc. Chaque recoin. Tout doit être restitué à l’identique. Une punition maquillée en tradition. Tom, fidèle à lui-même, joue le jeu à fond. Il suit les règles, fait tout comme il faut. Façon fayot !

Et pendant ce temps, Doria veut aller plus vite. Elle veut intensifier son protocole sur Vic. Elle agit seule. Depuis la mort de sa sœur Anne, ses parents lui ont intenté un procès, lui reprochant la mort de leur seconde fille. Depuis, elle est seule, murée dans sa douleur, dans son silence. Isolée. Vic est devenue, malgré elle, sa seule constante. Son seul point fixe pour alimenter ses fantasmes autour de sa science.