Tous les lundis, il pose ses ventouses sur l’actualité locale. Ce 5 mai, il s’intéresse à une publication de Bancs Publics concernant l’installation de la paillote de Demain nous appartient aux Trois Digues.
S’il est un animal des profondeurs, on sait bien que le Poufre aime aller se dorer la pilule sur les plages sétoises aux premiers rayons de soleil. Ces derniers jours, il est donc allé traîner ses tentacules du côté des Trois Digues.
En plus de la bronzette, il en a profité pour se rincer l’œil en zieutant du côté de la paillote de Demain nous appartient, installée là depuis la mi-avril et jusqu’à début juin. Un rituel désormais annuel pour le Poufre qui n’a donc pas bien compris le tacle lancé par Bancs publics à la Ville sur ce sujet.

Une autorisation de la Préfecture
“Comment la mairie a pu autoriser le déploiement absurde de cette construction, privatiser une partie de la plage en toute illégalité ?”, lance le collectif sur ses réseaux. Le céphalopode, en cherchant dans les tréfonds de ses neuf cerveaux (excusez du peu), s’est souvenu que chaque installation d’établissement de plage fait certes l’objet d’une Autorisation d’occupation temporaire, mais accordée par la Préfecture. Non par la Ville.
Et que déjà en 2022, malgré la loi Littoral (qui vise à sanctuariser des espaces naturels), la paillote de DNA avait bénéficié d’un accord spécial de l’État pour y tourner ses épisodes. Alors parler d’illégalité, ça lui a semblé un peu gros au Poufre.