À l’âge de 25 ans, Paul El Kharrat peut compter sur le soutien de ses parents, chez qui il vit encore, mais aussi de sa deuxième famille : l’équipe des Grosses Têtes sur RTL. Une seule pierre manque à son petit empire : l’amour ! À ce sujet, il se confie au micro des Déclic(s) pour Télé-Loisirs.
Un Maître de midi qui n’a jamais quitté le cœur des Français. En octobre 2019, Paul El Kharrat fait ses adieux sur le plateau des Douze coups de midi après six mois de victoires consécutives mais surtout celle d’avoir donné une voix aux personnes autistes, touchées par le syndrome Asperger. Si Paul El Kharrat est toujours sous traitement pour calmer les effets secondaires de son handicap, il a tout de même réussi à se bâtir un petit empire. Il vient d’ailleurs de présenter son sixième livre, Atypiques, dialogue mère-fils pour mieux comprendre l’autisme, écrit à quatre mains avec sa maman Sophie aux éditions Harper Collins. Invité du podcast Le(s) Déclic(s), l’ancien Maître de midi a d’ailleurs révélé ce grand projet qu’il prépare avec une partie de ses gains remportés sur TF1. Il s’est également confié sur sa vie sentimentale.
Paul El Kharrat revient sur sa dernière rupture amoureuse : “Je discutais avec quelqu’un…”
“Je ne pense pas chercher l’amour, les relations humaines et sociales sont toujours très difficiles pour moi”, lance Paul, au sujet de ses amours. Pourtant, le sociétaire des Grosses Têtes a déjà essayé de laisser sa chance à l’une d’entre elles : “Je discutais avec quelqu’un, c’était bien mais au bout d’un moment, je me suis rendu compte que ça n’allait pas. Aujourd’hui, je ne vais pas dire que je suis au point mort, parce que toutes les relations précédentes m’ont permis d’avancer”. Il ajoute sur sa dernière relation amoureuse : “Ça a failli marcher une fois mais bon c’était pas… Elle n’était pas sympa. Elle n’a pas été gentille avec moi”. Une rupture qui a marqué Paul El Kharrat : “J’ai eu certains coups d’arrêt qui ont été assez violents pour moi émotionnellement.”
Paul El Kharrat explique comment l’autisme handicape ses relations amoureuses : “Le sentiment amoureux chez moi, est en panne”
Sur le sujet de l’amour, Paul El Kharrat n’est pas des plus optimistes, notamment à cause de son trouble autistique : “C’est difficile parce que je ne nourris pas ce sentiment-là. Il ne fonctionne pas, il est en panne, en fait. Je n’aime pas les gens dans ce sens-là”, exprime Paul. De plus, il estime que les réseaux sociaux et sa notoriété ont amené des profils intéressés, bourrés de “faux-semblants”. Il conclut : “C’est toujours très difficile dans le cadre des relations humaines et sociales au XXIe siècle. Il est facile de se tromper ou de se faire passer pour quelqu’un d’autre.”