Dans “Ici tout commence”, Clotilde veut tout faire pour gagner le championnat organisé chez les Castelmont. Interrogée par nos soins, Elsa Lunghini en dit plus sur ce qui attend son personnage !
L’été s’annonce mouvementé dans Ici tout commence ! À l’occasion du tournage de l’arche délocalisée de la série, la rédaction d’AlloCiné a eu la chance de s’entretenir avec Elsa Lunghini qui incarne le rôle de Clotilde depuis le tout début du feuilleton phare de TF1.
L’occasion pour elle de nous en dire plus au sujet de cette intrigue estivale et de revenir sur l’évolution certaine de son personnage depuis le lancement de la quotidienne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne va pas s’ennuyer… Confidences !
AlloCiné : Elle est venue faire quoi dans cette galère, Clotilde ?
Elsa Lunghini : En vrai, au départ, ce n’est pas une galère. Clotilde pense que ça va bien se passer. Elle a cet esprit un peu guerrier, mais avec du cœur. Elle a envie de gagner, comme les autres. Et avec Castelmont, c’est un peu le pendant de l’Institut.
Ils sont très forts aussi, donc il y a une vraie rivalité, des histoires entre les uns et les autres… Une envie de prouver qu’on est les meilleurs. Quand on est une Armand, forcément : on y va, on n’a pas peur.
Et puis il y a cette relation particulière avec Teyssier…
Oui, à ce moment-là, il est un peu en position de faiblesse, et Clotilde veut garder un œil sur lui. Il y a presque une forme de protection, ce qui est intéressant parce qu’habituellement, ils sont souvent en rivalité.
Mais ils se connaissent depuis très longtemps, et là, il y a une autre couleur entre eux, plus de tendresse, de complicité. C’est ce qu’on avait envie de jouer avec Benjamin Baroche : apporter un peu plus d’humanité chez l’un et l’autre. Et puis, il y a aussi le fait que la femme de Teyssier lui a confié une mission, alors Clotilde prend ça très à cœur.
Y a-t-il aussi une envie de vengeance par rapport à ce que Castelmont a fait subir à Rose ?
Oui, bien sûr. Il y a toujours cette volonté de protéger Rose, et de se venger, gentiment — à travers la cuisine, le concours. Clotilde a du caractère, elle ne lâche pas, surtout quand il s’agit de sa sœur.
Et vous aviez déjà vécu une délocalisation avec la série…
Oui, j’étais là il y a deux ans, pour l’intrigue avec le train. Une vraie galère, celle-là (rires). L’an dernier, non, je suis restée au château. Mais cette année, c’est assez exceptionnel. Je crois que c’est la première fois qu’on reste aussi longtemps.
On a plus de temps, on tourne moins de séquences par jour, donc on peut se concentrer davantage sur le jeu et les belles images. Et le décor est vraiment impressionnant.
Qu’est-ce qui vous a d’ailleurs le plus marqué dans ce tournage à la montagne ?
Les lieux ! La première semaine, on tournait à une heure d’Aix-les-Bains, entourés de montagnes. On était dans une sorte de gouffre, c’était très impressionnant. On a fait de la cuisine en extérieur, au milieu des sapins…
Et puis il y a ces cuisines ouvertes, avec les baies vitrées donnant sur le paysage. Franchement, ça a de la gueule ! C’est très esthétique, c’est super beau à regarder.
Et le scénario utilise cet environnement ?
Oui, totalement. On cuisine avec des produits locaux, on va cueillir des herbes dans la nature… C’est très intégré. On ne serait pas venu ici juste pour le décor. C’est lourd de déplacer une équipe, donc il y a une vraie volonté de faire quelque chose de fort, de marquant.
C’est un challenge pour vous de sortir de l’Institut ?
Pas un challenge, non. Plutôt une respiration. On a tellement l’habitude d’être dans les mêmes décors toute l’année… Là, on change de rythme, on se redécouvre. Il y a plus de temps pour tourner, pour se parler,