L’heure est grave au tribunal de Montpellier. Pablo, fébrile et rongé par l’angoisse, attend le verdict de sa comparution. Accusé de vol avec effraction en bande organisée et déjà en situation de récidive, le jeune homme craint le pire : être envoyé en détention provisoire. À ses côtés, Hugo, son père, tente de masquer son inquiétude en le soutenant, tandis que Florent, son avocat, s’efforce de croire à un sursaut d’humanité du système judiciaire.
Le juge Laplace, inflexible, avait clairement exprimé sa volonté de voir Pablo incarcéré. Pour lui, la gravité des faits ne laissait guère de place à la clémence. Pourtant, dans l’attente du verdict définitif, une lueur d’espoir subsiste. Tout repose désormais sur le juge des libertés.
Les minutes s’égrènent dans un silence pesant. Puis Florent revient, le visage éclairé par un rare sourire. La tension se brise net : contre toute attente, le juge des libertés a décidé de ne pas suivre l’avis de Laplace. Pablo reste libre, mais sous surveillance électronique. Un bracelet, symbole à la fois de sanction et de seconde chance.
L’annonce provoque une vague d’émotion. Pablo, soulagé, fond en larmes et se jette dans les bras d’Hugo. Pour lui, ce sursis représente plus qu’une simple décision judiciaire : c’est la possibilité de reconstruire, de ne pas sombrer. Hugo, lui, saisit l’importance de l’instant. Ce moment marque peut-être le début d’un vrai rapprochement père-fils.
Mais le répit sera-t-il de longue durée ? Pablo tiendra-t-il ses engagements ? Le regard sévère de Laplace reste en filigrane, comme une menace suspendue.